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Le marché de l’emploi en maintenance est tendu. Valérie Dab, Directrice de Génération Saint-Gobain, le Centre de Formation des Apprentis (CFA) du Groupe Saint Gobain, leader mondial de la construction durable, nous parle de la politique volontariste de ce groupe en faveur de l’alternance et du parcours de formation « Technicien supérieur en maintenance industrielle» proposé par son CFA.

En 2018, la loi sur la formation professionnelle a permis aux entreprises de créer leur propre structure de formation. Un an plus tard, le groupe Saint-Gobain, passait à l’application en créant ses premières structures de formations en alternance.
Un acte qui
témoigne des difficultés croissantes à recruter, même pour un groupe dont la création remonte à Louis XIV avec la manufacture Royale des glaces, qui a su traverser le temps, s’implanter dans 72 pays, être fort de 1000 unités de productions, 4000 points de vente dans le monde, employeur de 40.000 personnes en France.

 

Valérie Dab, explique les motivations qui ont poussé le Groupe à créer ces centres : «avoir notre propre école, pouvoir construire des programmes qui nous correspondent, et de ce fait pouvoir recruter un peu plus facilement et surtout fidéliser, intégrer des jeunes par le biais de l’apprentissage ».

Pour la filière maintenance, le CFA Génération Saint-Gobain a opté pour une forte professionnalisation qui se matérialise par un Titre professionnel obtenu en 2 ans, reconnu par le ministère du travail.

La formation, basée sur un roulement d’une semaine au centre de formation et de 3 semaines dans une usine du groupe, se fait sous l’égide d’un contrat d’apprentissage. L’apprenti perçoit un salaire qui correspond à un pourcentage du SMIC (salaire minimum légale en France). Ce pourcentage évolue en fonction de l’âge de l’apprenti et de son ancienneté dans l’entreprise.

Point fort mis en avant par Valérie Dab : du fait de la nature du groupe et de la situation géographique des usines sur le territoire français, tous les frais liés à la formation sont pris en charge par l’entreprise : hébergement, restauration, transport.

Pour entrer en contact avec le CFA Génération Saint-Gobain :
Adresse mail :
generation@saint-gobain.com
Site internet :
www.generation-saint-gobain.com
Téléphone : 01-88-54-05-15

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Découvrez l'interview menée avec Olivier Girard, créateur et animateur du Club Ingénieurs Maintenance. Fort de plus de 30 années d'expérience en maintenance chez le constructeur automobile Renault, Olivier partage avec nous les 8 compétences-clé que doit avoir un ingénieur Maintenance pour mener à bien ses missions au quotidien et sur le long terme. Un entretien riche d'enseignements duquel nous retiendrons que "L'expérience des uns est le trésor de tous". Retrouver également son article complet sur Maintenancia : "Ingénieurs Maintenance : quelles compétences ?"

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Pourquoi le diplôme DUT GIM est-il remplacé par le BUT GIM à la rentrée 2021 ? Qu'est ce que cette formation implique pour l'étudiant ? Madame Szalek, Présidente de l'Assemblée des chefs de départements GIM (Génie Industriel et Maintenance) de France nous explique les objectifs de la réforme : un parcours intégré de 3 ans, sans épreuve de sélection supplémentaire pour atteindre le grade Licence et une pédagogie en blocs de compétences pour renforcer la professionnalisation. Bonne écoute ! Vous pouvez également consulter l'article sur la réforme du BUT GIM. https://maintenancia.com/formation-maintenance/BUT-Genie-industriel-et-maintenance-gim/

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Samuel, diplômé d’un Bac Pro MEI puis d’un BTS CRSA en 2013, 8 ans d’expérience travaille en tant qu’électromécanicien chez un prestataire de maintenance industrielle depuis 3 ans. Quand un alternateur ou un moteur électrique arrive dans son atelier, ou qu’il doit se rendre chez un client, c’est que la machine est défaillante. Bruit, vibrations, hausse des températures inhabituelles… A chaque nouvelle panne, Samuel mène une enquête méthodique. faut d’isolement, court-circuit, problème de bobinage... . Il répare en toute sécurité et propose des améliorations.

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Eddy, diplômé d’un Bac Pro MEI en 2014, 6 ans d’expérience professionnelle est technicien de maintenance chez un prestataire de maintenance hydraulique, qui regroupe une équipe de 8 personnes. Il parle de vérins, d’huile, de filtres, … Des éléments classiques des systèmes hydrauliques que l’on trouve dans les tables de vétérinaire, les engins de Travaux publics ou encore dans les lignes de production. Pour diagnostiquer et réparer, le technicien doit identifier avec certitude les composants, maîtriser et comprendre les schémas, et suivre les procédures de sécurité.

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La filière maintenance des matériels de construction, bilan et perspectives avec le SEIMAT

Le secteur de la maintenance des matériels de construction est confronté à une problématique bien connue de
la filière maintenance : en dépit de d’un horizon d’emplois solides, les candidats manquent à l’appel. Explications, point d’étape, bilan et recherche de solutions, grâce à notre entretient avec Pascal Petit-Jean, secrétaire général du SEIMAT.

Des perspectives d’emploi fortes, pérennes, rémunératrices et techniques. Malgré les ingrédients habituellement garants d’une forte attractivité, le constat demeure : les recruteurs manquent cruellement de candidats, le besoin de techniciens est réel.
Défaut d’informations, image erronée du métier, méconnaissance du secteur, les facteurs sont multiples selon Pascal Petit-Jean, secrétaire général du SEIMAT (Syndicat des Entreprises Internationales de Matériels de Travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention).
« Pour nous le problème vient avant tout de la méconnaissance de nos métiers. On ne connait pas forcément les métiers de la maintenance des matériels de construction, et vient au-delà de ça, un déficit d’image du monde global des travaux public, qui peut paraître difficile, ou ne pas suffisamment porter de compétences ou de technicité, ce qui est complètement faux ».

De ce constat, l’association du Club SEIMAT est créée il y a deux ans, dans une volonté de structurer et d’assurer la promotion des métiers et carrières du secteur de la maintenance des matériels de construction, en s’appuyant sur le réseau du Syndicat, aujourd’hui fort d’une quarantaine d’entreprises.
Il s’agit « d‘accompagner les jeunes pour leur montrer qu’ils sont dans une belle filière. Accompagner également les établissements scolaires pour maintenir les enseignants à un bon niveau technique d’informations », plaide Pascal Petit-Jean.

Outre les opérations de communication, participations et appuis à l’organisation de portes-ouvertes, c’est grâce aux très forts liens qui unissent le SEIMAT aux lycées professionnels de la maintenance depuis bientôt 30 ans que le Syndicat organise chaque année le « concours SEIMAT ».
Célébrant sa 28e édition en 2022, le concours a pour vocation de mettre en lumière les jeunes des établissements de formations, permettre le repérage de talents, faire découvrir la filière et créer des synergies entre les étudiants et les professionnels.
En parallèle, le SEIMAT est aussi à l’origine de l’organisation d’un séminaire à destination des professeurs des plateaux technique, favorisant les échanges et l’apport de contenu pédagogiques toujours en lien avec l’actualité du secteur.

Des solutions pour trouver une issue aux fortes tensions qui régissent le recrutement dans le secteur de la maintenance, à l’aube d’importantes mutations dans un contexte de politiques de développement durable, à retrouver parmi les autres thématiques abordées dans notre podcast.

Retrouvez nos offres d’emploi, nos offres d’alternance, et notre liste de formations, directement sur Maintenancia.

Interview vidéo :


Iinterview : Pascal Petit-Jean, secrétaire général du SEIMAT
(Syndicat des Entreprises Internationales des Matériels de Travaux Publics, Mines et Carrières, Bâtiment et Levage)

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L’Agroalimentaire, un secteur fort, sujet au manque de techniciens de maintenance

Benoit Ménard, Directeur adjoint de l’Institut de Formation Régional de l’Industrie Alimentaire (IFRIA) de Nouvelle-Aquitaine, était notre invité pour évoquer les problématiques de la maintenance dans le secteur de l’agroalimentaire. Comme pour nombre d’industries, malgré des perspectives pérennes, le besoin de technicien de maintenance y est très important.

L’Institut de Formation Régional de l’Industrie Alimentaire est un centre de formation par apprentissage, notamment en charge des cursus de formation en alternance pour les métiers de la maintenance dans le secteur de l’agroalimentaire.
L’Institut articule ses missions autour de plusieurs objectifs : la formation en apprentissage pour les industriels de l’agroalimentaire, avec notamment un BTS maintenance, mais il est également en charge de la formation continue pour les collaborateurs d’entreprises qui souhaitent opérer une montée en compétence ou accéder à de nouvelles formations. Enfin, face à une situation bien connue de manque de personnel, il s’agit également d’effectuer une mission de partage des informations et des connaissances, en œuvrant pour faire connaître et mettre en avant les métiers de l’agroalimentaire.

Technicien de maintenance, un besoin et des perspectives

À l’instar d’autres secteurs, comme nous avions pu le voir lors de notre interview de Pascal Petit-Jean, secrétaire général du SEIMAT, une forte tension est constatée quant aux recrutements.
Benoit Ménard fait le même constat : « Aujourd’hui, effectivement, on rencontre une pénurie de talent. Pour deux raisons : on a peu de candidats qui s’inscrivent, dû à, peut-être, une méconnaissance du métier, une non-valorisation des métiers, mais peut-être aussi que dans les collèges et lycées, on ne connaît pas bien ces métiers donc on ne les a pas mis en avant… Et de l’autre côté de la chaîne, des entreprises qui sont en recherche ».

Il en résulte une situation qui se généralise de plus en plus pour les industriels, où ces derniers se trouvent amenés à communiquer vers le jeune public, faire découvrir un métier parfois oublié malgré ses nombreuses et fascinantes facettes, en allant à la recherche de nouveaux talents.
« Aujourd’hui, on se rend compte que les industriels doivent parler de leur métier, doivent mettre en avant leur métier, doivent aussi parler de la noblesse de leur métier parce qu’en France, les métiers manuels n’ont pas toujours été valorisés ». De fait, « les entreprises en prennent conscience. Aujourd’hui il y a des industriels qui vont dans les collèges et dans les lycées pour susciter des vocations ».

Maintenance dans le secteur agroalimentaire, un métier qui donne du sens

Pourtant, les avantages du secteur sont évidents pour Benoît Ménard, qui mentionne la pérennité des emplois. En effet, l’industrie de l’agroalimentaire est en France difficilement délocalisable, puisque la nature même de ces productions, outre les critères de qualité, labels, ou encore appellation d’origine contrôlée imposent une production localisée. Les métiers du secteur sont donc pérennes, les besoins en technicien de maintenance également : « On est sur des industries qui ne seront pas délocalisées. On sent des jeunes qui se rendent compte que c’est important pour eux ».
Un aspect non-négligeable du métier, selon le directeur adjoint de l’IFRIA, est également la recherche de sens : « La notion de nourrir les autres, de dire : je participe à quelque chose pour nourrir la planète. Beaucoup de jeunes essayent de donner du sens à ce qu’ils font, cela en fait partie ».
Le métier au sein de ce secteur est complet, les formations en alternance multiples et les perspectives nombreuses, en termes de qualifications, d’opportunités, mais aussi sur un volet technologique et environnemental. Pour preuve, pour la rentrée de septembre 2022, un partenariat entre l’IFIRA et l’IUT Bayonne, va permettre l’ouverture d’une licence écologie industrielle, « qui peut être une dernière année pour des BTS maintenance, pour valider leur BTS par exemple ».

Une preuve encore, s’il en fallait une, des nombreux aspects et facettes du métier de la maintenance, bien souvent méconnue du public.
Formations en alternance, besoins en techniciens de maintenances, opportunités d’emploi forte, volet technologique, évolution et perspectives d’emplois, de formation et de spécialisation, autant de sujet à retrouver dans ce podcast !

Retrouvez nos offres d’emploi, nos offres d’alternance, et notre annuaire des formations, directement sur Maintenancia.

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Stéphane est enseignant de Maintenance des Équipements industriels dans un lycée professionnel des métiers depuis 14 ans. Son expérience de 12 ans en industrie agroalimentaire lui permet d'être crédible face aux jeunes qu'il accueille à la sortie de 3e pour les préparer en 3 ans au Bac Pro MEI. Ce qui le motive c'est de transmettre un métier, un savoir-faire et de voir les jeunes, parfois en situation d'échec scolaire, retrouver de la confiance en eux, s'épanouir et gagner en autonomie à la fois dans l'univers professionnel et dans leur vie personnelle. Il nous parle du programme qui - de la 2nde à la terminale- mêle cours théoriques et applications pratiques dans des domaines tels que l'électricité, la mécanique, l'hydraulique pour former des techniciens polyvalents, capables de diagnostics complexes, véritables « médecins généralistes » des machines. Ils peuvent ensuite poursuivre des études en bac +2, faire le choix d'une MC (mention complémentaire) d'un an pour se spécialiser ou encore entrer sans difficulté sur le marché du travail.

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Thomas est technicien de maintenance itinérant. Un métier exigeant, sans routine, à la fois technique et très relationnel, qu’il a choisi après une reconversion professionnelle. C’est sa nature curieuse qui l’a conduit vers le métier de technicien de maintenance : la possibilité d’être confronté quotidiennement à de nouvelles notions techniques, de réfléchir et d’acquérir sans cesse de nouvelles connaissances. Travaillant la plupart du temps en autonomie, il sait qu’il peut compter sur ses collègues en cas de difficulté. C’est par son sérieux et son engagement qu’il a acquis la confiance de ses nombreux clients industriels et tertiaires. Emission proposée par Emploi-MaintenanceIndustrielle, plateforme Emploi des professionnels de la maintenance.

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Après un diplôme d’ingénieur Maintenance aux Arts & Métiers, Cécile complète sa formation par un Mastère spécialisé en maintenance (bac+6) en alternance. Un choix qui lui a permis d’entrer dans le monde du travail sans pression ni contraintes. Recrutée par un prestataire de maintenance, elle évolue rapidement d’ingénieur méthode à responsable de contrats de maintenance puis chef de service. L’envie de retrouver un lien fort avec la production la conduit à rejoindre un industriel. En tant que chef de service maintenance, elle va véritablement avoir l’opportunité de développer une stratégie de maintenance. Ayant la main sur des décisions d’investissement à long terme, elle peut optimiser les coûts de maintenance et la disponibilité de l’outil de production.

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Alors qu’il est opérateur de production en entreprise, Kevin intervient assez naturellement sur les équipements lorsqu’une panne survient. Il se débrouille bien et y prend goût. Ayant besoin d’optimiser le temps de bon fonctionnement des équipements, son employeur lui propose alors de suivre une formation en alternance pour acquérir les méthodes de maintenance préventive. Kevin intègre alors un BTS ATI (Assistant technique d’Ingénieur). L’alternance est pour lui une solution idéale : elle permet le maintien d’une rémunération et la mise en pratique rapide de ce qui est appris en cours. Grâce à l’élaboration d’un tableau de maintenance préventive, de protocoles pour les opérateurs qu’il forme à la maintenance de 1er niveau, les arrêts deviennent rares. Une mission extrêmement gratifiante et qui donne confiance en soi. Emission proposée par Emploi-MaintenanceIndustrielle, plateforme Emploi des professionnels de la maintenance.

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Timothée, diplômé d’un Bac Pro MSMA en 2006, 15 ans d’expérience est responsable maintenance depuis 2 ans dans un entrepôt logistique d’une entreprise de vente à distance.
Il y a 2 ans, l’entreprise investit dans des systèmes automatisés pour la préparation des colis et le convoyage. Elle embauche son premier responsable maintenance pour assurer le suivi et la disponibilité des machines. Timothée, avec son expérience acquise dans l’industrie, construit alors la stratégie de maintenance de cette entreprise tout en assurant lui-même les interventions et le suivi des prestataires.

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