La méthanisation, processus de conversion des déchets organiques en biogaz, nécessite une gestion rigoureuse pour maximiser son efficacité. Dans ce contexte, la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) s’impose comme un outil incontournable pour les propriétaires et exploitants.
Pourquoi la GMAO est-elle essentielle en méthanisation ?
La GMAO vous permet de structurer et de planifier les tâches de maintenance, ce qui est indispensable pour garantir le bon fonctionnement de vos équipements. En automatisant la planification et en tenant compte des horaires de fonctionnement et de la disponibilité des ressources, la GMAO vous aide à prévenir les pannes et à maintenir une production continue.
De plus, elle permet un suivi détaillé de vos coûts de maintenance, incluant la main-d'œuvre et les pièces de rechange, et vous offre une visibilité sur les performances des équipements. Cette capacité à surveiller les indicateurs clés de performance facilite l’identification de vos points d’amélioration, vous assurant ainsi une meilleure rentabilité des installations.
Les avantages de la GMAO dans votre secteur
En méthanisation, la GMAO assure non seulement la conformité aux exigences réglementaires et aux certifications (ex : RED II), qui sont de plus en plus rigoureuses avec des contrôles de plus en plus réguliers, mais aussi une traçabilité complète de vos interventions. Cette transparence est essentielle pour anticiper les besoins de maintenance et réduire les temps d'arrêt imprévus.
En outre, la GMAO favorise une collaboration optimale (360°) entre les équipes et les prestataires externes, garantissant ainsi une communication fluide et une coordination efficace des tâches. Cela se traduit par une exploitation plus sereine et une rentabilité accrue, n’est-ce pas l’essentiel ?
En intégrant une GMAO dans votre stratégie, vous pouvez, non seulement, améliorer la gestion de la maintenance, mais aussi optimiser la performance de vos installations. Pour en savoir plus sur les bénéfices d’une GMAO performante, visitez DOMMS.
Nos mainteneurs en Bâtiment et Génie Civil effectuent les travaux de rénovation dans les gares et stations pour assurer le confort des voyageurs. Afin de garder nos espaces propres, des remises en peinture sont notamment réalisées sur les mains courantes, les portes et les plafonds. Lorsque des interventions de ce type sont terminées, un affichage est mis en place pour alerter de la présence de peinture fraiche.
La bonne idée de nos agents ? Décliner ces affiches en plusieurs langues afin de s’adapter aux voyageurs non francophones !
Pour mettre en œuvre leur idée, nos mainteneurs se sont rapprochés de notre responsable Innovation et de la direction Communication du Groupe. Ensemble, ils ont déterminé le visuel de l’affiche à mettre en place en fonction du message à passer et des chartes à respecter.
Ainsi, l’affiche « Attention ! Peinture Fraîche » est maintenant accompagnée de traductions en 4 langues : Anglais, Allemand, Espagnol et Italien.
Bravo à cette équipe qui œuvre au confort de tous les voyageurs avec cette innovation !
Escaliers fréquentés par les voyageurs
Affiche multilingue
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez apporter votre contribution dans l’entretien de nos équipements de second œuvre dans nos gares, stations et bâtiments ?
Titulaire d'un CAP, BEP ou Bac professionnel dans les domaines de la plomberie, maçonnerie, métallerie, etc… et titulaire du permis B, envoyez votre candidature à l'adresse [email protected] ou postulez directement à l'annonce via ce lien.
Nos logisticiens, en charge d’approvisionner, stocker et distribuer les pièces nécessaires aux opérations de maintenance, exercent une activité physiquement exigeante, qui inclut le port de charges lourdes. Pour améliorer le quotidien et soulager les efforts physiques de nos agents, un exosquelette passif est en cours d’expérimentation.
Qu'est-ce qu'un exosquelette ?
Un exosquelette passif est un dispositif mécanique, donc non motorisé, équipé d’accumulateurs d’énergie. Pour nos logisticiens, ces derniers s’activent lorsque le porteur se baisse. L’énergie est ensuite libérée au moment de la remontée pour accompagner le mouvement et réduire les contraintes au niveau du dos (lombaires, trapèzes). L’équipement choisi est pratique puisqu’il se porte comme un sac à dos, par-dessus la tenue de travail, et que l’assistance peut être activée ou désactivée à tout moment en fonction de l’activité effectuée.
Comment est utilisé l’exosquelette dans nos centres de maintenance ?
L’expérimentation a débuté dans deux de nos centres de maintenance l’année dernière et les résultats sont très positifs. Les volontaires, formés au port de l’exosquelette, l’utilisent plusieurs fois par semaine dans leurs activités, notamment lors de la manipulation de pièces lourdes allant jusqu’à 40kg. Des mesures sont en cours pour évaluer les contraintes physiques liées aux activités de la logistique et de la maintenance afin de connaître le gain apporté par les exosquelettes.
Une expérimentation récompensée à l'innovation day !
Pour la première fois cette année, une remise des « Trophées de l’Innovation » a récompensé les projets les plus prometteurs lors d’un événement dédié à l’innovation au sein de la RATP.
L’exosquelette passif expérimenté par nos logisticiens a remporté un trophée dans sa catégorie « Innover au service du bien-être de nos salariés ».
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez travailler aux côtés de nos logisticiens, en tant qu’électromécanicien ou ascensoriste ? Titulaire d'un CAP/BEP ou BAC pro en Électromécanique et du permis B, envoyez votre candidature à l'adresse [email protected] ou postulez directement à notre annonce ‘’Mainteneur Electromécanicien - F/H’’ ou ‘’Mainteneur Ascensoriste F/H’’.
L’impression 3D, une révolution technique et industrielle !
L’impression 3D, ou fabrication additive, représente l'ensemble des processus consistant à fabriquer, par superposition de couches de matière, des pièces numérisées en 3 dimensions. Il existe plusieurs technologies de fabrication additive, comme la fusion de poudre qui consiste à fusionner des particules de poudres avec un laser, ou la photopolymérisation qui consiste à solidifier une résine liquide avec un laser ou une source de lumière.
Dans l’un de nos ateliers, nos mainteneurs utilisent la technologie du FDM (Fused Deposition Modeling), ou dépôt de fil, qui consiste à déposer un filament plastique fondu sur un plateau de fabrication.
La création des pièces commence par leur modélisation en 3D sur ordinateur. Les fichiers numériques des modèles sont ensuite convertis en fichiers dédiés à la fabrication et envoyés à l'imprimante 3D.
Pourquoi l'impression 3D dans notre atelier d’informatique industrielle ?
Notre atelier d’informatique industrielle est chargé de la maintenance d’une large palette d’équipements : appareils de vente, lignes de contrôle, écrans d’information voyageur, vidéoprotection, téléphonie, sonorisation, etc ... Pour ses équipes, l'utilisation de la fabrication additive permet de répondre à des problématiques liées à l'obsolescence et à la rareté des pièces détachées de nos équipements, d'anticiper d'éventuelles futures défaillances, et même, de faciliter des opérations de maintenance.
Retrouvez ci-dessous quelques exemples d'applications concrètes :
Pignon de lecteur d’appareil de contrôle :
Cette pièce, située dans un appareil de contrôle datant de 1973, présente des problèmes d'approvisionnement. Quand cela est nécessaire, son remplacement est garanti grâce la production de pignons par impression 3D.
Cale pour carte mère d’appareil de distribution monétique :
Cette cale a été dessinée et fabriquée pour fiabiliser les ordinateurs des appareils de vente de titres de transport. Elle permet de maintenir la carte mère et d'éviter que son poids ne repose sur les câbles, évitant ainsi leur usure prématurée.
Levier pour téléphone de quai :
Cette pièce a été modélisée en 3D pour pouvoir la produire en atelier et, ainsi, éviter un envoi chez le sous-traitant. Les téléphones de quai sont un moyen de contact supplémentaire pour les conducteurs de métro et RER, ils permettent également d’appliquer les procédures de sécurité nécessaires pour intervenir ou circuler sur les voies.
Supports de pré-encaissement : Ces supports ont été imaginés afin de faciliter les opérations de maintenance en atelier sur les équipements de pré-encaissement.
(Les appareils de pré-encaissement, intégrés dans les automates de vente de titres de transport, stockent temporairement les pièces de monnaie pendant la transaction, de manière à les rendre en cas d'annulation par le voyageur. Si la vente est validée, l’appareil trie les pièces de monnaie et les répartit dans différents recycleurs, des réserves de pièces similaires à des entonnoirs).
La fabrication additive dans le Groupe RATP
La fabrication additive est également utilisée dans d'autres entités de la RATP. Il y a ainsi une douzaine d’imprimantes réparties dans le Groupe.
Depuis 2023, plus de 160 personnes ont rejoint la communauté de fabrication additive du groupe RATP, favorisant l'innovation et la collaboration entre utilisateurs, ce qui annonce un avenir prometteur pour l’impression 3D.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous aimez l'univers de l'impression 3D et le métier Informatique Industrielle vous intéresse ! Titulaire d'un CAP/BEP ou BAC pro en Électronique, Électrotechnique, Informatique Industrielle et/ou Électricité, ainsi que du permis B, envoyez votre candidature à l'adresse [email protected] ou postulez directement à l'annonce via ce lien.
En tant que transporteur, la RATP doit assurer la sûreté des voyageurs, des agents, du matériel et des infrastructures. La sécurité ferroviaire fait partie intégrante de la mission de service public du Groupe, y compris la Direction de la maintenance des Équipements et Systèmes des Espaces dont certaines activités y sont directement liées. C’est le cas notamment de nos 85 mainteneurs chargés d’assurer le bon fonctionnement des équipements de téléaffichage voyageurs, de sonorisation, de téléphonie et de vidéo protection.
La Maintenance des Équipements et Systèmes des Espaces et la sécurité ferroviaire
Parmi les plus de 13000 caméras présentes sur le réseau RATP, 1825 sont situées sur les quais. Avec les écrans moniteurs sur les quais, elles permettent aux conducteurs de métro et RER d’avoir une visibilité optimale des quais et de vérifier que les montées et descentes des voyageurs se passent en toute sécurité lors des arrêts à quai.
Nos mainteneurs interviennent quotidiennement pour conserver ces équipements (caméras, écrans, boitiers de raccordement, câbles, …) en bon état de fonctionnement.
Pour limiter les pannes, 80% de la maintenance de ces équipements est préventive. Il s'agit de régler, nettoyer et contrôler les caméras et moniteurs afin d'avoir une image la plus nette possible et fidèle à la vue de référence (par exemple : tous les 3 mois sur le RER).
Les 20% restants sont de la maintenance corrective pendant laquelle nos mainteneurs interviennent à la suite d’un dysfonctionnement signalé par les conducteurs ou par les agents en gare.
Enfin, de nombreuses opérations nécessitent un travail en dehors du service voyageur pour assurer la sécurité des agents de maintenance et des voyageurs car ces équipements sont souvent placés proches des voies. C’est le cas, par exemple, lors de l'échange d'une caméra ou d'un câble d'alimentation.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez contribuer à la sécurité ferroviaire et devenir mainteneur en informatique industrielle ?
Titulaire d'un CAP/BEP ou BAC pro en Électronique, Électrotechnique, Informatique Industrielle et/ou Électricité, ainsi que du permis B, envoyez votre candidature à l'adresse [email protected] ou postulez directement à l'annonce via ce lien.
En décembre dernier, nos ascensoristes ont remplacé le culot de la première cabine du funiculaire de Montmartre.
Quel culot ?!
Le culot est une pièce située au bout du câble de traction qui s'insère dans une douille et permet de faire la liaison entre le câble et la cabine. Ayant atteint 8 ans de durée de vie, le culot de la première cabine avait bien mérité sa retraite !
Culot à l'extrémité du câble (à droite) et douille (à gauche)
Fini le Zinc-Cadmium, place à la résine !
Les mainteneurs ont démonté l'attache câble (culot + douille) après avoir déplacé et mis en sécurité la cabine en partie haute. L’ancienne douille a été remplacée par une nouvelle pièce.
Le culot, quant à lui, a été fabriqué sur place dans une nouvelle matière en résine, car l’ancienne composition en Zinc-Cadmium a été interdite.
Façonnage de la fleur | Nettoyage de la fleur |
|
Après 12h de séchage, les mainteneurs ont remonté l'ensemble. La cabine a été remise en service à la suite de plusieurs essais
de montées / descentes et de freinages à pleine vitesse.
Culot de résine après séchage
C'est ainsi qu'a pris fin cette aventure de 2 jours. Le culot de la deuxième cabine du funiculaire, qui va atteindre lui aussi 8 années de durée de vie, sera remplacé en décembre 2024.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez, vous aussi, intervenir sur nos ascenseurs ? Titulaire d’un CAP/BEP ou d’un BAC PRO électromécanique et du permis B, avec une expérience dans la maintenance des ascenseurs, envoyez votre candidature à l’adresse [email protected] ou postulez directement à l’annonce via ce lien.
Nos électromécaniciens entreprennent actuellement la rénovation des trottoirs roulants de Châtelet-Les Halles qui permettent d’assurer les correspondances entre les lignes A-B-D du RER et 1-7-11 du métro.
Une opération patrimoniale d’envergure
Une révision complète est à effectuer tous les 10 ans pour assurer les mises en conformité règlementaire. Les opérations réalisées permettent une mise à niveau des équipements dont les objectifs sont les suivants :
- Conserver un haut niveau de sécurité sur le long terme ;
- Assurer durablement la disponibilité du réseau ;
- Et optimiser les coûts du cycle de vie.
Un chantier comme celui-ci est lourd et spécifique. Mis en service en 1977, chaque trottoir mesure 150 mètres de long et possède 771 palettes (marches métalliques permettant d’avancer) d'un total de 14 tonnes. La rénovation de chacun d'eux nécessite le remplacement de :
- 771 palettes ;
- L’arbre de transmission ;
- Le groupe moto-réducteur ;
- La chaîne de transmission ;
- Et un grand nombre d’autres sous-ensembles.
Une maîtrise des flux pour la sécurité des voyageurs
Pendant chaque intervention, un tiers de la largeur du couloir est réduit. Des itinéraires de substitution sont alors proposés pour accompagner la gestion des flux et maitriser la sécurité des voyageurs.
La planification de cette opération a nécessité une importante phase préparatoire depuis 2022 pour tenir compte des évènements festifs majeurs tels que la Coupe du monde de rugby à XV 2023, et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Les travaux du premier trottoir roulant sont terminés, ceux du deuxième se poursuivront jusqu’au printemps. La rénovation du dernier trottoir aura lieu après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez rejoindre nos équipes et contribuer à la maintenance de nos trottoirs roulants ? Vous êtes titulaire d’un CAP/BEP ou d’un BAC PRO électromécanique et du permis B ? Envoyez votre candidature à l’adresse [email protected] ou postulez directement à l’annonce via ce lien.
Et la lumière fut !
Dans l’objectif de redonner de la lumière à la gare de Chatou-Croissy, nos électromécaniciens ont rénové la signalétique de sa devanture.
Devenue obsolète de par sa conception et son impact environnemental, la signalétique lumineuse a récemment bénéficié d'une réfection majeure. Une alternative devait être trouvée avec du matériel plus moderne et économe en énergie.
Une intervention au crépuscule
C'est l'une de nos équipes de nuit qui a alors réfléchi à diverses solutions pour remplacer la technologie néon fluorescent, puis a opté pour la mise en place d’un ruban LED généralement installé dans les signalétiques lumineuses.
Les mainteneurs se sont rendus sur place pour déposer les lettres et les ramener en atelier. Après les avoir réparées et nettoyées, ils ont collé le ruban LED afin d’obtenir un éclairage homogène à l’intérieur de chaque lettre.
Rendu lors de la phase test |
Rendu final |
L’ensemble de l’installation électrique sur place a été rénovée avec le remplacement des câbles et des transformateurs électriques. Les mainteneurs ont ensuite réinstallé les lettres et procédé aux essais qui se sont révélés concluants.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez vous impliquer dans nos ambitions environnementales ?
Titulaire d’un CAP/BEP ou d’un BAC PRO électromécanique et du permis B, envoyez votre candidature à l’adresse [email protected] ou postulez directement à l’annonce via ce lien.
La modélisation des données du bâtiment (BIM) vise à faciliter la vie des professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics en leur permettant de planifier, concevoir, construire et gérer plus efficacement des ouvrages et des infrastructures. Les intervenants à un projet de construction peuvent également tirer parti des outils de réalité augmentée durant les différentes phases du cycle de vie du projet : aide à la décision, réduction des malfaçons, augmentation de la productivité du suivi de chantier en anticipant les erreurs, facilitation de la maintenance du bâtiment...
Le BIM (Building Information Modeling pour modélisation des informations d'un bâtiment) associe une maquette numérique à une base de données partagée par les différents acteurs intervenant à un projet de construction. Une telle plateforme logicielle fournit donc une représentation numérique en trois dimensions (3D) d'un bâtiment en cours de construction en y intégrant ses caractéristiques physiques et fonctionnelles. Cet environnement virtuel réunit l'ensemble des informations du projet relatives aux spécifications géométriques et géographiques, à la nature des matériaux, aux caractéristiques des équipements utilisés... Les différents intervenants à la réalisation de l'ouvrage disposent ainsi d'une représentation 3D du projet dès sa conception et au fil de sa construction. La maquette numérique leur permet non seulement de visualiser le projet dans son ensemble mais également zone par zone, selon différents angles, différentes strates... Il est possible de ne faire apparaître sur la maquette 3D que des informations ou des structures spécifiques. Chaque corps de métier (électricité, chauffage, plomberie, réseaux informatiques, etc) peut visualiser uniquement les données et les éléments techniques le concernant. Ce qui permet d'éviter toutes confusions et se concentrer uniquement sur les informations utiles à son intervention.
La maquette numérique permet de virtuellement s'immerger au sein d'un bâtiment, de le visiter et de l'examiner dans ses moindres détails. Les équipes chargées de la maîtrise d’œuvre, de la conception (architecte, bureaux d’études), de la maîtrise d'ouvrage et de la construction peuvent, en déambulant dans le bâtiment vérifier sur une tablette, un PC voire même un smartphone, et en sélectionnant les éléments qui les intéressent, s'assurer que les travaux qui ont été effectués sont conformes à ce qui apparaît sur la représentation virtuelle du projet final.
De la réalité virtuelle à la réalité augmentée
Alors que la réalité virtuelle crée numériquement un univers réel ou imaginaire, la réalité augmentée exploite quant à elle de véritables images d’un bâtiment, d’une machine, d’un appareil, d’une installation ou de tout autre équipement. A ces images prises en temps réel viennent s’ajouter des éléments virtuels : modèles CAO, textes, graphiques, zones colorées, éléments de signalisation, etc. Le BIM peut mettre à profit sa maquette numérique pour tirer parti du potentiel des solutions de réalité augmentée. Ces solutions vont superposer des éléments virtuels directement sur l'image prise dans l'environnement réel par la caméra d'une tablette ou d’un smartphone. Elles peuvent faire apparaître selon le choix, le domaine d'intérêt et le métier de l'utilisateur des équipements, des structures ou des matériaux spécifiques dans leur environnement réel. Elles permettent donc de se rendre compte d'un seul coup d’œil de l'état d'avancement d'un chantier, de comparer l'ouvrage réel avec celui du projet virtuel et de relever d'éventuelles erreurs, dérives ou malfaçons.
Dans le contexte du BIM, les outils de réalité augmentée peuvent notamment être exploités dans trois cas de figure : en phase de conception pour l'examen des solutions proposées, en phase de construction pour le suivi de l'avancement de la construction, en phase d'exploitation pour la maintenance du bâtiment et en phase de rénovation.
Principaux cas d'usage de la réalité augmentée :
En phase de conception, les bureaux d'études et les architectes peuvent évaluer de façon immersive la faisabilité, la fonction et l'esthétique de leur choix technique. Le résultat des modifications est facilement identifiable et les options de conception peuvent être évaluées rapidement en les confrontant à leur environnement réel.
En phase de construction, les outils de réalité augmentée permettent aux équipes chargées de la construction de visualiser par exemple où doivent être montés les équipements, où les murs doivent se rejoindre, où les portes doivent être placées, etc. Ils facilitent les opérations de mise en place des gaines de chauffage, de ventilation et de climatisation, les canalisations d'eau et les câblages électriques. Le conducteur de travaux peut également organiser une réunion sur la zone de travail du chantier pour montrer aux ouvriers sur sa tablette quelle est la procédure de réalisation d’une opération spécifique afin qu'elle soit réalisée conformément aux exigences de conception et de sécurité.
En phase d'inspection, les outils de réalité augmentée permettent de comparer visuellement le projet tel qu'il a été conçu et celui tel qu'il a été construit. Des listes de contrôle peuvent être présentées dans leur contexte et filtrées selon la zone inspectée. Des lignes électriques aériennes et souterraines dissimulées peuvent être intégrées et apparaître à l'image. Si l'inspecteur relève un problème, il peut noter dans l'environnement de réalité augmentée son emplacement précis associé à des commentaires ou des photos afin de pouvoir déclencher ultérieurement une action corrective.
Lors de la phase exploitation, les opérateurs de maintenance peuvent profiter sur l'écran d'une tablette ou d'un smartphone de l'affichage combiné d’images réelles et virtuelles. Ils ont également accès aux schémas des équipements et aux instructions de vérification qui les guident dans leurs opérations garantissant ainsi la conformité et l'efficacité de leur intervention de dépannage.
Dans le cadre de travaux de rénovation, les outils de réalité augmentée permettent de visualiser l'emplacement des infrastructures cachées telles que des poutres et autres éléments structurels ainsi que des gaines, des conduits, des câbles, des tuyaux... Ils permettent également à l'exploitant du bâtiment de visualiser les modifications et d'identifier les problèmes dès le début de la phase de planification.
Un lundi matin, les équipes de maintenance s’activent autour d’un chantier de grande envergure : le parvis de la gare RER de Nanterre. Objectif ? remplacer un moteur d’ascenseur au milieu des voyageurs, en plein jour !
Une collaboration bien huilée
Cette intervention qui, de prime abord, peut sembler classique a tout de même donné du fil à retordre à nos équipes. En effet, ce chantier a nécessité de nombreuses démarches administratives, notamment auprès de la Ville de Nanterre afin de permettre à la grue de stationner sur le parvis pendant plusieurs heures, au milieu d’un flux voyageurs important.
C’est donc un véritable travail collaboratif qui s’est créé entre nos mainteneurs, nos chargés d’ingénierie, la ville de Nanterre mais aussi le pôle exploitation du RER A. Ensemble et malgré quelques complications, ils ont pu mener à bien ce projet.
Une notice puisée dans les archives
Une des difficultés d’ordre technique cette fois, a été le re-paramétrage de la vitesse. Effectivement, un moteur d’ascenseur doit fonctionner à une vitesse régulière pour permettre à la cabine de monter et descendre sans créer le moindre risque ou inconfort pour l’usager.
Ce re-paramétrage a nécessité que nos mainteneurs se replongent dans d’anciennes notices fournies par le constructeur. En effet, les pannes de moteur d’ascenseur n’arrivent pas souvent. Il a donc fallu s’appuyer sur les documents disponibles et les connaissances de nos experts car aucun mode opératoire récent n’était disponible !
Tout est bien qui finit bien !
Malgré quelques aléas, nos équipes ont relevé ce défi avec brio, en travaillant main dans la main.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous voulez intervenir sur nos ascenseurs et autres équipements ? Vous êtes titulaire d’un CAP/BEP ou d’un BAC PRO électromécanique avec mention ascensoriste et du permis B ? Envoyez-nous votre candidature à l’adresse [email protected]
En cas de conditions climatiques exceptionnelles pouvant amener à une crue majeure de la Seine ou de la Marne, la RATP se doit de protéger ses infrastructures et matériels roulants.
C’est là qu’intervient le Plan de Protection contre le Risque Inondation (PPRI) !
Avant de commencer, qu’est-ce qu’une crue ?
Une crue désigne le débordement des eaux par-dessus les berges et digues vers la voirie, associé à une remontée des nappes phréatiques. Elle est due à la combinaison de 3 éléments climatiques :
- Une pluviométrie soutenue dès l’automne ;
- Une faible évapotranspiration, occasionnant une saturation des sols en eaux ;
- La fonte des neiges sur des sols gelés.
Mais donc, qu’en est-il du PPRI ?
Le risque « inondation » est considéré comme le risque naturel majeur sur l’Île-de-France. Une crue entraînerait de sérieuses conséquences : coupures d’électricité, d’eau, de réseaux de communication mais aussi de transports... Au total, ce sont près de 5 millions de citoyens et de nombreuses entreprises qui pourraient être impactés, dans les cas les plus extrêmes.
Afin de se préparer à la moindre éventualité, la RATP a mis en place le Plan de Protection contre le Risque Inondation. Il a pour but d’évaluer les zones à risques et de prévoir les mesures visant à réduire leur vulnérabilité.
Concrètement, quel est le rôle de la Maintenance des Equipements et systèmes des Espaces ?
La Direction M2E est un acteur majeur du PPRI. Son objectif étant d’assurer la sécurité des biens et des personnes, le personnel M2E devra édifier des ouvrages anti-crue définis par le coordinateur du PPRI RATP, dans des zones identifiées comme vulnérables au risque inondation.
Quelques exemples de protections à édifier :
Les murs de parpaings
Les batardeaux
Les aquabarrières
Tout est prévu !
La Direction M2E propose tout un circuit de formation sur le campus de Noisiel, complété par un parcours e-learning dédié aux différentes fonctions du PPRI ainsi qu’aux édifications.
De plus, des exercices sont mis en place chaque année afin de reproduire certaines étapes clés du PPRI, comme le montage de certaines protections anti-crue. Grâce à ces temps de formation plus vrais que nature, les acteurs du PPRI peuvent s’exercer et ainsi se préparer en cas de déclenchement du plan de protection durant la période sensible de crue (1er Novembre - 1er Juin).
Vous souhaitez aussi éviter d’aller chercher votre baguette à la brasse ?
Rejoignez-nous dès maintenant ! Si vous êtes titulaire du permis B et d’un CAP/BEP ou d’un BAC PRO dans les domaines électromécanique, système électronique et numérique, envoyez-nous votre candidature à l’adresse [email protected] !
La révision générale est l’une des opérations de maintenance les plus importantes de la vie d’un escalier mécanique. Exemple avec celui de la station Place des Fêtes.
Tous les 10 ans, une révision générale est effectuée (pour en savoir plus sur les cycles de maintenance d’un escalier mécanique, cliquez ici). La chaîne, l'arbre principal de tête, les marches, la main courante, certains pignons, poulies et diverses pièces d'usure mécaniques sont remplacés. Une opération d’envergure pour nos agents de la maintenance !
Du haut de ses 256 marches, l'escalier mécanique de la station Place des Fêtes est le colosse du réseau RATP. Pour en effectuer la révision générale, la Direction de la Maintenance des Equipements et systèmes des Espaces a dû employer des moyens adaptés aux dimensions hors normes de cet équipement.
Une équipe soudée telle les maillons d’une chaîne
La première phase de la révision est le démontage des éléments avec, notamment, la dépose des marches, de la chaîne et de l'arbre principal de tête.
Après le démontage des marches, les mainteneurs doivent travailler en équipe pendant l’opération délicate de la dépose de la chaîne. Lorsqu’elle est coupée en deux, une équipe située en haut de l’escalier mécanique prend en charge sa descente avec un treuil pendant qu’une autre équipe située en bas la démonte au fur et à mesure. Coordination et vigilance sont nécessaires pour éviter qu’elle ne dévale les 22m de dénivelé d'un seul coup. Les entretoises sont sorties de force grâce à un outil spécialement adapté, créé dans notre atelier pour garantir la sécurité de nos agents, sur lequel on vient taper à la masse.
Ce chantier remarquable aura nécessité l'utilisation d'un treuil hydraulique d'une capacité de 3,2 tonnes avec la mise en place de 8 tonnes de contrepoids, et la réalisation sur mesure d'un palonnier et d’outils adaptés à cet équipement.
La révision se poursuivra avec le nettoyage et l’envoi à la ferraillerie des pièces démontées et se terminera avec l’installation des nouveaux éléments. C’est parti pour 10 ans de plus !
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez rejoindre nos équipes et contribuer à la maintenance de nos escaliers mécaniques ?
Envoyez-nous votre candidature à l’adresse [email protected] ou postulez directement sur l’annonce en cliquant ici.
Nos équipes de la maintenance des équipements ont œuvré sur un chantier spécial en installant un entourage Guimard en dehors du réseau métropolitain de Paris.
Une acquisition monumentale
Ces ouvrages, nommés d'après leur architecte Hector Guimard, sont devenus des symboles emblématiques de la capitale. Ces conceptions novatrices, qui ornent les stations de métro depuis plus d'un siècle, sont inscrites au patrimoine des monuments historiques.
Cet entourage Guimard est lui aussi riche en histoire. Initialement installé en 1900 à la station Avenue de l’Alma (aujourd'hui devenue la station George V), il a été acquis par la ville de Nogent-sur-Marne en 1974. Il refait surface aujourd’hui au Pavillon Baltard.
Une installation dans les règles de l’art
Pour l’assembler, les poteaux dits « brins de muguet » sont soudés sur des platines de fondation recouvertes de béton puis sont reliés par un troisième élément composant la structure de l’arche. La touche finale est apportée par la pose d’une plaque émaillée indiquant la direction du Pavillon Baltard et de la Gare de Nogent.
Une installation couronnée de succès qui illustre notre savoir-faire et la diversité de nos activités.
La RATP recrute pour la maintenance de ses équipements !
Vous souhaitez contribuer à la conservation de symboles emblématiques ?
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